Sites en danger : le point sur le château des Douaniers à Fresnes-sur-Escaut
Le diagnostic architectural et sanitaire du château des Douaniers à Fresnes-sur- Escaut vient de s’achever. Sous maîtrise d’ouvrage de la Mission Bassin Minier et financée par la Ville la CAVM et la DRAC, l’étude a également été suivie par l’EPF et la Région. Elle a permis de donner à la ville et à ses partenaires de nouvelles pistes pour sauvegarder cet élément emblématique du Bien Bassin minier Patrimoine mondial. L’architecte du patrimoine Aurélien Masurel qui avait été missionné, a présenté trois scénarios de reconversion. Leur point commun est de chercher des solutions techniquement et financièrement acceptables, à limiter les contraintes de gestion et de maintenance tout en assurant la préservation de la valeur patrimoniale du site et son ouverture vers le quartier : possibilité de découvrir le bâtiment, son histoire, son mode constructif, ses décors, création d’un verger et d’un espace pour le maraîchage… L’étude a également permis de mettre en évidence la richesse des décors encore en place. Une étude complémentaire va être lancée afin d’en approfondir la connaissance d’un point de vue artistique et matériel pour pouvoir déterminer plus précisément les conditions de leur conservation et de leur mise en valeur.
D’un point de vue opérationnel, le dernier comité de pilotage qui s’est tenu en mai a permis d’esquisser des premières pistes avec une intervention possible de l’EPF pour des travaux de confortement sous réserve d’une reprise par la collectivité. En outre, par la suite, la Région et la DRAC pourraient aider la collectivité à réaliser les travaux de restauration et de mise en valeur. Dans tous les cas, une intervention à court terme serait nécessaire afin d’éviter une dégradation irrémédiable du site. Ces travaux d’urgence ont été chiffrés à 70 000 euros pour le corps du bâtiment principal. Sous réserve d’une validation du conseil municipal, les travaux pourraient être réalisés par la Ville, mais le site étant encore en propriété privée, cette dernière devrait agir à compte de tiers. Une aide de la DRAC et de la Région serait alors sollicitée.