Développement et promotion des mobilités douces

Dès le début des années 90, les « modes doux » sont réapparus progressivement dans les pratiques de déplacements des Français. Ils répondaient alors à une véritable demande sociale vers plus de « qualité de vie ». Celle-ci était favorisée par le soutien de l’Europe, un contexte législatif encourageant et le rôle actif des collectivités territoriales et locales.

Pour les territoires du Bassin minier, la mise en œuvre du schéma de la Trame Verte et Bleue illustre cette volonté de reconquête de l’environnement au sens large du terme. La valorisation d’un « maillage vert » devait en effet contribuer au changement d’image de l’ancien pays noir. Le développement d’un vaste réseau dédié aux modes doux est apparu comme une vraie opportunité à plusieurs titres. 

D’une part, l’usage des deux roues, et notamment du vélo, est inscrit dans les pratiques de déplacement de la population du Bassin minier. Le phénomène est lié à la fois à un faible taux de motorisation des ménages mais aussi à des questions culturelles. 

D’autre part, l’aménagement de ce maillage vert trouve un contexte favorable dans les réserves foncières du territoire : emprises des anciens cavaliers des mines, chemins de halage… 

La connexion de ces linéaires aux réseaux de circulation douce existants permet de mettre en place progressivement un véritable maillage des territoires.

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