Patrimoine industriel et Patrimoine mondial, entre France et Japon

Dès la candidature du Bassin minier au Patrimoine mondial, de nombreux réseaux internationaux ont été investis, en particulier le réseau TICCIH (The International Committee for the Conservation of the Industrial Heritage – Comité International pour la Préservation du Patrimoine Industriel). Celui-ci rassemble de très nombreux acteurs et experts du patrimoine industriel dans le monde et permet de tisser de multiples liens sur des thématiques diverses, depuis le processus de candidature au Patrimoine mondial à la gestion post-inscription. 

En 2014, dans le cadre de la candidature des sites de l’Ère Meiji, la Mission Bassin Minier a ainsi été sollicitée pour transmettre son expérience d’une inscription. En 2015, les 23 sites de la révolution industrielle Meiji (sidérurgie, construction navale et extraction houillère) ont rejoint la Liste du patrimoine mondial.  Depuis, les contacts et les échanges techniques sont réguliers et contribuent à bâtir des projets communs.

En parallèle le Japon est identifié comme marché cible dans le Contrat de Destination ALL, notamment pour l’architecture du musée du Louvre-Lens (architecte japonais SANAA) et plus généralement pour la richesse de son patrimoine. 

En décembre 2019, la Mission Louvre-Lens Tourisme a ainsi rencontré les gestionnaires du site de l’ère Meiji afin de tisser des liens « marketing ».

Délégation internationale en mission de conseil pour les sites de l’ère Meiji,candidats au Patrimoine mondial (inscrits en 2015), Kitakyūshū, 2014 © Mission Bassin Minier
Ile d’Hashima, site de production charbonnière en pleine mer et sa ville associée, brutalement abandonnés en 1974 © Mission Bassin Minier
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